Le club de tennis de table de Bruille-lez-Marchiennes, association régie par la loi 1901 a été créé en 1970 par Jean Jacques Candelier, Jean Borgotti et Emile Hurteau dans le but d’occuper les jeunes de la localité. Le club pongiste a débuté les compétitions dans le championnat UFOLEP en 1971 avant d’affronter les régionaux en s’affiliant à la Fédération Française de Tennis de Table en 1976.
L’AL Bruille (Amicale Laïque) à l’époque cueillit les premiers lauriers au cours des années 1980-1984 avec l’équipe féminine en Nationale, mais ce fut de courte durée car il était relativement difficile de maintenir une formation féminine au haut niveau sur une longue durée. Le retour à l’anonymat ne fit que renforcer la conviction des dirigeants qu’il était possible, compte tenu du comportement honorable dans les divers championnats, de mettre sur pied une bonne équipe masculine. C’est au terme de la saison 1989/1990 que l’AL Bruille fit un bond qualitatif avec l’accession en Régionale 1, antichambre de la Nationale. Le rêve devenait réalité 2 saisons plus tard avec l’accession en Nationale 2 en septembre 1992. La petite commune du Douaisis, avec ses 1213 habitants commençait à vivre au rythme des exploits de ses pongistes.
En janvier 1993, c’était la montée en Nationale 1, mais le manque d’expérience empêchait le club de se maintenir. Il redémarrait en Nationale 2 en septembre 1993 pour à nouveau rejoindre la Nationale 1 en janvier 1994. Cette fois, avec d’autres atouts, notamment une plus grande maturité, le club était prêt à relever le défi et à se maintenir parmi l’élite. L’AL Bruille qui s’appelle maintenant le CTT Bruille (Club de Tennis de Table) possède 11 équipes masculines qui évoluent de la PRO B à la Départementale, et 2 équipes jeunes (Départementale). Le club compte à ce jour une bonne centaine de joueurs. Pour animer le club, le CTT Bruille peut également compter sur une équipe de dirigeants dynamiques et dévoués. Cette vocation pour le tennis de table est partagée par la population de la localité et de ses alentours. En effet, il n’était pas rare de voir entre 150 et 200 personnes lors des rencontres disputées en Super-division et en Pro-B dans une salle rénovée où il est bon de se rappeler que plus de 500 personnes vinrent assister à la rencontre Bruille – Levallois.